Bilan de l'exposition Archilab 99 |
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Contenu de l'exposition | ||
La première édition de la manifestation "ArchiLab" a été très remarquée sur un plan national et international. Aucun événement de la sorte n'avait encore eu lieu, présentant, à travers des journées de rencontres et une exposition, l'architecture de recherche, d'une génération montante d'architectes entre 30 et 40 ans, tous néanmoins engagés dans une véritable pratique professionnelle, participant aux concours internationaux. L'accent était mis sur le geste de création, sur le langage de l'architecte, sur ses outils de compréhension, de modélisation de l'espace, à travers dessins et maquettes, dans une optique pluraliste, ouverte aux principales tendances de l'architecture actuelle : numérique, contextuelle, pauvre, etc. Les panneaux, reproduisant les pages du catalogue, à l'entrée de chaque espace, présentaient aussi des photos de b’timents lorsqu'ils étaient réalisés. Lors des visites, l'accent fut également mis sur les nombreux projets, réalisés ou en voie de l'être, tels que le Terminal de Yokohama de FOA, la bourse virtuelle de New York d'Asymptote, la Krist Residence de Peter Zellner, le stade de Chemnitz de Königs, les maisons en papier de Shigeru Ban, les pavillons interactifs de Nox et Oosterhuis aux Pays-Bas, la cafétéria de Beaubourg de Jakob + MacFarlane, les maisons "pauvres" de Lacaton Vassal, le K-Museum de Watanabe, etc., afin de démontrer que cette architecture de recherche n'était pas utopique. |
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Impact national et international | ||
Cet impact est perceptible au niveau de la diversité des publics qui se sont déplacés (voir plus en détail "les publics") ainsi qu'au niveau de la presse . Le premier signe de mobilisation a été les 30 équipes d'architectes invitées à exposer et à intervenir au cours des tables rondes, pratiquement toutes présentes à Orléans (27 équipes sur 30). Ces architectes ont ensuite constitué un relais important de diffusion de l'information, de retour dans leur pays ou leur université (Columbia, Harvard, etc). |
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Le vernissage | ||
Le vernissage a réuni entre 1 500 et 2 000 personnes, qui comprenaient, outre un public local et régional, les responsables des principales institutions culturelles en France ainsi que des ministères de tutelle : M.Amsellem, Délégué aux arts plastiques et des inspecteurs de la Délégation aux arts plastiques, Ministère de la Culture et de la Communication; M. Barré, Directeur de l'Architecture et du Patrimoine, Ministère de la Culture et de la Communication, ainsi que les principaux responsables de différents services; M. Aillagon, Président du Centre Georges Pompidou, Mme Béret, M. Guilheux, responsable des collections d'architecture; M. J.L. Cohen, directeur de l'Institut Français d'Architecture, ainsi que des directeurs de nombreux musées et de centres d'art (dont Arc en Rêve à Bordeaux, lieu d'exposition d'architecture). Des personnalités étrangères étaient également présentes : M. Dennis Crompton du groupe anglais Archigram; un responsable de Centre Canadien d'Architecture, M. Wasiuta, etc. ArchiLab a ainsi attiré l'attention du milieu professionnel : institutions dévolues à la diffusion de l'architecture, ainsi que de l'art contemporain, mais aussi, bien sûr, des architectes et de la maîtrise d'ouvrage, réunis pour le Forum de la Maîtrise d'ouvrage, et qui se sont ensuite déplacés pour visiter ArchiLab en présence des commissaires au cours des six semaines d'ouverture. On peut citer, entre autres, Dominique Perrault, Bernard Tschumi, Massimiliano Fuksas, parmi les architectes de renom, mais aussi de nombreux architectes français qui sont venus visiter ArchiLab. Grâce à l'action du Chargé des publics, N. Borg-Pisani et de la Responsable du Service Educatif du FRAC Centre, V. Esquieu, détachée sur ArchiLab, les écoles d'art et les écoles d'architecture se sont largement déplacées (voir "actions culturelles"). Ce public d'étudiants et d'enseignants a constitué à peu près la moitié des visiteurs. Le lien avec la maîtrise d'ouvrage, avec les étudiants, s'est mis en place mieux qu'on ne pouvait l'espérer pour cette première édition. Cette dynamique a eu des répercussions telles que des commandes à des architectes (maison privée pour F. Roche); commandes de scénographies d'exposition (pour Nox, Lars Spuybroek, par le Musée des Beaux-Arts de Nantes pour l'an 2000). |
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