3e rencontres internationales d'Orléans

 

 

ArchiLab se veut une plate-forme de rencontres et d'échanges entre architectes français et étrangers, entre les architectes et la maîtrise d'ouvrage. Depuis 1999, ArchiLab est devenu, à un niveau international, le rendez-vous de la jeune architecture prospective, tournée vers un questionnement de sa pratique.

ArchiLab 1999 s'était attaché aux questions liées à la mutation du métier de l'architecte, à la diversification de ses compétences, à la réappropriation des programmes. Trente équipes d'une dizaine de pays avaient été exposées et avaient participé aux Rencontres, en présence de critiques internationaux.

ArchiLab 2000, avec le symposium UrbaLab, s'était tourné vers les questions d'urbanité, l'analyse des nouveaux phénomènes urbains à l'échelle planétaire. Trente nouvelles équipes avaient été exposées, et tous les architectes, à savoir soixante, exposés en 1999 et 2000, avaient été conviés à participer aux tables rondes.

ArchiLab 2001 s'ouvrira à la question de l'habitat. Que signifie habiter aujourd'hui? De quelle manière les architectes proposent-ils ou répondent-ils à de nouveaux modes d'habiter? Afin d'offrir une grande diversité de démarches, ce sont 90 projets d'habitation de 90 équipes différentes qui seront exposés. Mis à part quelques noms d'une autre génération, ce seront pour la plupart de jeunes architectes, issus de 18 pays, qui viendront présenter leurs recherches.

Un comité scientifique de sélection, réunissant des critiques d'architecture européens, parmi les plus pointus en matière de recherche architecturale - Manuel Gausa (SP), Christian Girard (F), Bart Lootsma (NL), Frédéric Migayrou (F), Andreas Ruby (D) - réaffirme le pluralisme, inhérent à la démarche d'ArchiLab.
Comment prendre en compte le désir individuel et individualiser les modes d'habitat collectif, utiliser la production industrielle pour aboutir à des propositions singulières? Les modes de production sont repensés pour aboutir à des habitats convertibles, multifonctionnels, qui résultent parfois d'une approche combinatoire à partir de modèles génératifs. Des programmes "interactifs", individualisant l'habitat au sein d'une production "standard", sont également explorés.
Certains architectes intègrent la dimension du contexte comme une condition préalable à leur approche de l'habitat. D'autres remodélisent le territoire pour y développer des fonctionnalités additionnées, multiples, gérant la densité d'une manière nouvelle. La précarité, l'urgence, la nécessité d'un habitat temporaire peuvent induire à des solutions ouvrant à une "colonisation réversible du territoire" (M. Gausa).

Pour sa troisième édition ArchiLab donnera lieu à :

Une exposition de 90 projets d'habitation de 90 équipes d'architectes avec, en écho à ces interrogations, l'intervention de quelques artistes convoqués à exprimer leur propre regard sur l'habitation.

Deux journées de tables rondes, qui réuniront les équipes participantes et des critiques, sur ce thème.

Dans la cour des Subsistances Militaires, comme en exergue à l'exposition, sera installée une Maison abandonnée de Detroit, par l'architecte Kyong Park et l'ICUE (Centre international pour une écologie Urbaine).
"Construire sur les cendres" une nouvelle communauté urbaine, sans nostalgie, en même temps qu'une nouvelle communauté de vie et retrouver, ainsi, un des principes fondamentaux de l'architecture.

 

 

 

 

 

 

 

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