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Deux journées de rencontres sont proposées par Marie-Ange
Brayer, Directrice du FRAC Centre et Frédéric Migayrou,
Conservateur en chef des services Architecture et Design (MNAM-CCI, Centre
Pompidou, Paris). ----------11 JUIN 2003----------première journée En
1999, les premières Rencontres avaient posé la question
de la mutation du métier de l'architecte, de la diversification
de son champ de compétence, de la nécessité de se
réapproprier des programmes. En 2000, " UrbaLab " avait
abordé les nouveaux phénomènes urbains, à
l'ère de la globalisation : comment prendre en compte la dynamique
des flux urbains, l'architecture de réseaux qui irrigue aujourd'hui
le monde. En 2001, " Habiter " s'était interrogé
sur les nouveaux styles de vie, entre standardisation et individualisation.
Plus de 100 projets différents furent alors montrés, issus
de 90 équipes internationales. En 2002, ArchiLab s'était
intéressé à la notion d'environnement (technologique,
naturel, culturel) avec " Économie de la terre ". Les
Après du Moderne 10h-11h15
Tous les courants architecturaux de l'après-guerre se sont structurés dans une démarcation par rapport à l'architecture moderne. Cette interrogation critique permanente des principes du modernisme aura déterminé tout le champ d'un " après le moderne " qui aura pris les formes et les aspects de différents préceptes du " post-modernisme ". Comment le discours théorique a-t-il influé sur la pratique des architectes à un niveau international ? Peut-on encore se tenir aujourd'hui à cette stratégie d'une référence au moderne au moment où les conditions les plus essentielles d'une production de l'architecture se sont déplacées, prises par les logiques industrielles de la globalisation et la nouvelle économie des réseaux d'information ? A
la quête du minimum architectural 11h30-12h45 Face à une industrialisation omniprésente qui a normalisé toutes les dimensions de la production architecturale, des programmes aux principes constructifs, l'architecte a cédé le pas face aux bureaux d'études et aux cabinets d'ingénierie. Faire de cet état matériel d'une architecture mondiale sans qualité, une nouvelle ressource, a mené nombre d'architectes à " positiver " cette situation en neutralisant tout discours esthétique. Architecture minimale, architecture pauvre, réduite à ses constituants, pratique de l'assemblage, utilisation réduite aux produits et matériaux standards, architecture à moindre coût, quelle est la limite de cette architecture du retrait, de cette pratique du " moins " disant, de la " disparition "? Une
architecture de flux 14h30-15h45 Quelle fut la nature du basculement du monde industriel dans le monde de l'information, du réseau, des flux, informatiques, technologiques ? De quelle manière cette situation a-t-elle pu changer la logique du projet ? Du fichier numérique à la machine, de l'objet à la ville, les réseaux numériques conditionnent sans limites l'économie même de la conception et de la production architecturale, constituant un nouvel espace-temps, le territoire d'une architecture qui aurait basculé dans le domaine du simultané. Domaines
d'exercice de l'architecte 16h-17h15 Après les questions posées par les trois premières tables rondes, sera abordé l'état de l'architecture aujourd'hui, à travers la définition des domaines d'exercice de l'architecte. Après l'apothéose de la commande, l'essor de bâtiments emblématiques au cours des années 80, quelle est encore aujourd'hui la place de l'architecte par rapport à ses commanditaires ? Comment peut-il encore préserver le terrain de sa propre pratique, entre commande individuelle et collective ? L'architecte a-t-il encore une capacité d'intervention sur l'organisation urbaine, ou est-il désormais marginalisé par la logique industrielle de la construction ?
La
deuxième journée réunira une dizaine de conservateurs
et critiques sous forme de conférences, qui interrogeront
la dialectique entre la mémoire de l'architecture et son actualité. Au cours de la matinée des responsables de collections d'architecture, interviendront pour aborder la dimension du projet en architecture, entre conception et conservation. L'après-midi, historiens et critiques analyseront des domaines historiques, et s'attacheront à définir leur approche de l'actualité la plus récente de la production architecturale. 9h30-10h
: Bart Lootsma, Critique d'architecture, Commisaire d'Archilab 2004 14h30-15h
: Andrea Branzi (I), Historien, Critique d'architecture
2ème Symposium de la critique d'architecture----------Organisation : Frédéric Migayrou---------- Production : Ville d'Orléans ----------Entrée libre
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